Maneater OFFRES
Tripwire nous propose d’aller nous immerger dans la peau d’un requin bouledogue absolument terrifiant, dans un open world original et qui ne manque de mordant. Mais alors est-ce que l’aventure des dents de la mer vaut le détour ou non ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Je me vengerais :
Maneater c’est le petit nom du jeu que l’on va tester aujourd’hui, mais c’est aussi le titre de l’émission fictive du soft. Qui place un pêcheur « Pete l’écailleux » qui recherche le requin qui a tué son père, en tant que star du show. Suite à un bref didacticiel, ce fameux pêcheur vient à bout de notre premier requin et c’est alors que le jeu commence vraiment. On repart donc de zéro avec un requin nouveau-né, qui va devoir se faire une place dans ce monde pour le moins violent.
Cependant, qui dit nouveau-né, dit aussi devoir apprendre et grandir et c’est exactement ce que propose le jeu. C’est assez original, Maneater nous propose d’évoluer en réalisant diverses missions dans les nombreuses zones qui composent la carte du titre, en passant certains niveaux d’évolution. Adolescent, adulte, ancien et même le stade final, « méga ». Chaque stade d’évolution nous propose d’acquérir de nouvelles aptitudes, comme la possibilité de nager plus vite, de rester de hors de l’eau plus longtemps etc… C’est assez intéressant de faire évoluer notre requin pour le rendre toujours plus effrayant et mortel pour quiconque se trouve au bord de l’eau.
La première prise en main se révèle assez jouissive, le requin peut sauter hors de l’eau, il est capable de détruire des embarcations, de bouffer tout ce qui passe à sa portée, d’esquiver les attaques d’autres prédateurs ou encore d’aller faire un tour en dehors de l’eau (bon durant une courte durée, mais c’est fun quand même). On se prend donc vite au jeu, d’autant que le titre est plutôt nerveux lors des affrontements avec les chasseurs de requin ou avec les boss du jeu. Un bon défouloir en perspective, mais qui va vite se révéler être plutôt répétitif au final. Eh oui c’était prévisible mais malheureusement le soft tourne vite en rond et on se retrouve à faire encore et encore les mêmes missions à chaque passage d’une zone à l’autre.
Pimp my shark :
Comme je le disais Maneater nous offre l’opportunité de faire évoluer notre requin. Cela se fait via le passage de certains stades d’évolution, mais aussi en débloquant certains atouts sur les différentes parties du corps du requin. On peut donc lui ajouter des sortes d’options, pour le rendre encore plus dangereux et inarrêtable. Il est ainsi possible de lui ajouter une mâchoire particulière, un corps amélioré, une nageoire plus performante, une tête sophistiquée ou encore des atouts que l’on peut utiliser pour repérer les sources de nourriture et les éléments présents dans l’environnement proche du requin.
Des éléments qui peuvent être débloqués de plusieurs façons. Tout d’abord la première méthode consiste à découvrir les points d’intérêts d’une zone. Les développeurs ont en effet pensé à ajouter des petits secrets à trouver dans chaque zone du jeu. Cela prend la forme de lieux sous-marins ou terrestres, qu’il est possible de voir à travers toute la carte. Certains de ces lieux sont d’ailleurs des petits clins d’oeil à des films, notamment le clown de « Ça » que l’on peut retrouver dans le titre. Ces fameux points sont plutôt intéressants puisqu’ils rajoutent quelques objectifs à réaliser en plus et qui ne consistent pas à dévorer quelque chose.
L’autre moyen de débloquer ces atouts consiste à faire monter notre niveau d’infamie, pour cela il faut réaliser des missions qui visent à bouffer des baigneurs ou des plagistes pour ensuite s’attaquer aux chasseurs de requin. À chaque niveau d’infamie atteint, un chasseur célèbre se pointe et en mettant fin à sa vie, l’on remporte une modification pour le requin. À noter également que plus le niveau d’infamie est élevé, plus l’équipement des chasseurs sera sophistiqué, rendant alors le combat de plus en plus difficile. Mais bon, une fois le niveau ultime atteint, les combats ne seront qu’une formalité finalement, puisque le requin est tellement costaud que rien ne pourra vraiment lui résister. C’est d’ailleurs un peu dommage car même avec des adversaires de niveau supérieur à notre requin, il n’empêche qu’en atteignant le stade « Méga » ce dernier est capable de déchiqueter absolument tout sur son passage. Rendant ainsi le jeu encore plus facile et surtout moins stressant.
C’est le requin qui se mord la nageoire :
En dehors de ces quelques aspects sympathiques on en revient au gros du jeu, qui consiste encore et toujours à éliminer certaines espèces. Pour poursuivre son évolution, le requin doit en effet ingurgiter une énorme quantité de nourriture et donc finalement les premières heures sont plutôt intéressantes et fun, il n’empêche que malgré les quelques objets et secrets à découvrir, l’intégralité du jeu tourne autour de missions où il faut tuer et dévorer certains trucs. Bien sûr il était difficilement imaginable de faire autre chose avec un jeu qui consiste à incarner une véritable machine à tuer comme le requin bouledogue, mais il faut reconnaître que du coup, le jeu finit par tourner en rond, ce qui est un peu dommage.
Néanmoins, l’équipe de développement a eu la bonne idée d’ajouter des boss, que l’on rencontre avant de quitter une zone et qui sont plutôt intéressants à affronter. Même si au bout de plusieurs heures, les combats ne seront plus vraiment un problème, certains peuvent quand même donner du fil à retordre, ce qui est appréciable. De même qu’à chaque évolution dans le niveau d’infamie, l’on affronte un chasseur célèbre qui peut, par moments, s’avérer être un adversaire plutôt coriace à vaincre.
Graphiquement, le jeu n’est pas trop mal sans pour autant être absolument incroyable, le mouvement de l’eau lorsque le requin est à la surface est plutôt sympathique de même que le sang qui macule la surface de l’eau à chaque attaque. Sa maniabilité n’est d’ailleurs pas toujours au top, surtout lors de l’attaque de certains cibles précises, le requin peut d’un seul coup changer la trajectoire de son attaque, ce qui peut être gênant. De même que les sauts qui sont extrêmement difficiles à entreprendre pour atteindre certaines zones, comme un pont ou une berge un peu haute. Concernant l’IA ce n’est pas une franche réussite, les humains restent généralement totalement figés lors de l’attaque du requin et essaient même parfois de fuir à la nage. Ce qui n’est pas particulièrement malin face à un adversaire qui vie justement dans l’eau.
Conclusion :
Maneater est une assez bonne surprise dans l’ensemble le jeu propose un bon défouloir, même si tout cela finit par devenir répétitif à la longue. Les premières heures passées dans les tréfonds sous-marins du jeu se révèlent agréables et funs. De même que le fait de pouvoir personnaliser et suivre l’évolution du squale ce qui est une idée plutôt sympathique. La maniabilité du requin n’est pas toujours très réactive et il faudra sûrement un petit temps d’adaptation avant que vous arriviez à maîtriser le jeu. Il n’en reste pas moins un petit soft assez agréable couplé avec un bon défouloir, mais qui je vous le rappel, n’est pas voué à vous occuper des heures d’affilées, sans aucun ennuie et sentiment de lassitude.
Le test
Maneater
Avec Maneater, Tripwire nous propose une aventure différente en nous permettant d'incarner un requin en quête de vengeance à travers une map assez grande tout de même. Voyons ensemble si ce titre vaut le détour ou pas du tout.
Les plus
- Les premières heures sont funs
- Le système d'évolution du requin est intéressant
- Propose un bon défouloir d'une douzaine d'heures
- Graphiquement c'est correct
Les moins
- Très répétitif
- La maniabilité n'est pas toujours au top
- L'IA des PNJ n'est pas terrible du tout
- Devient beaucoup trop facile très rapidement
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