Cyberpunk 2077 OFFRES
Après plus d’un mois passé à Night City, je suis enfin en mesure de porter un jugement sur le petit dernier de CD Projekt, j’ai nommé, Cyberpunk 2077. Un RPG disponible depuis le 10 décembre dernier et qui n’en fini plus de défrayer la chronique en raison d’un lancement pour le moins chaotique et sans doute, un peu prématuré finalement.
Helllloooooo Night City ! :
Comme son nom l’indique, Cyberpunk 2077 est issu du jeu de rôles papier portant le même nom. Il nous place donc dans la peau d’un personnage nommé V, qui vis dans une ville répondant au nom de Night City. Une énorme mégalopole futuriste, qui a été conçue suite à une guerre qui a éclatée entre les corporations qui ont la main mise sur la ville et ses habitants. Un futur loin d’être idyllique, entre les problèmes de violences, de gangs ou tout simplement liés à l’utilisation d’implants cybernétiques, sans compter la pauvreté qui explose, on peut dire que nous ne sommes pas au paradis loin de là même. Et notre cher monsieur V va en faire l’amère expérience, lorsque dans une mission qui devait le rendre très riche, va se retrouver avec une puce défectueuse dans le crâne qui va d’abord le ramener à la vie, pour ensuite consumer lentement son cerveau pour remplacer sa personnalité avec les données d’un construct, celui de Johnny Silverhand. Un rockeur anarchique, très perturbé et qui souffrait d’un fort délire narcissique.
Enfin bref, voici un peu le contexte, on se retrouve donc propulsé dans cet univers futuriste aux commandes d’un personnage que l’on doit d’abord façonner physiquement. Avec un éditeur pour le moins complexe qui prend soin de nous offrir toute un panel d’options comme les dents, yeux, cheveux, pilosité faciale et même, attributs génitaux. Car il est effectivement possible de créer un personnage masculin doté d’attributs féminins ou inversement. Les possibilités sont assez nombreuses et nous permettent de constituer un héros totalement unique et qui en plus dispose d’une histoire qui peut varier. En plus de la tronche de V, on peut également décider de son passé avec plusieurs chemins de vie, comme gamin de rue, nomade ou corpo, qui apportent quelques différences sur la façon de commencer notre périple dans la ville de Night City.
Ces différences apportent d’ailleurs des changements dans notre façon d’aborder certaines situations par la suite, même si ces différences ne sont finalement qu’assez minimes et n’influent pas de manière significative notre histoire dans le jeu.
Heeeere’s Johnny !
Comme je le disais, l’histoire s’articule autour de notre personnage V, qui suite à une mission périlleuse se voit en possession d’une puce très avancée et qui permet à quelques utilisateurs fortunés, de sauvegarder ce qu’ils sont, sous une forme numérique appelée « construct ». En l’occurence après des dégâts occasionnées sur la mallette contenant cette puce, l’ami V n’a pas d’autre choix que de l’insérer dans son port neural. Si au départ, la puce ne produit aucun effet, une fois que ce dernier va se prendre une balle dans la tête, la puce va alors le ramener à la vie mais aussi, démarrer un processus qui vise à écraser son cerveau, pour remplacer sa personnalité par celle de Johnny Silverhand qu’il va d’abord voir comme une hallucination mais qui va progressivement pouvoir prendre le contrôle de son corps.
Les deux personnalités se retrouvent alors dans un seul et même corps, ce qui au départ, va poser problème pour finalement déboucher sur une certaine forme d’entente entre les deux hommes pour même aboutir à une entraide sur la fin. Une histoire qui est sacrément originale et qui nous place dans un univers totalement déviant et inconnu car loin d’être contemporain. Un univers assez complexe car il comporte de très nombreux systèmes totalement mystérieux comme le cyberespace, la cyberpsychose, les fixers ou encore la Glace, qui sont nouveaux pour quiconque ne s’est pas intéressé au jeu de rôles conçu par Mike Pondsmith. Cependant, le jeu arrive très bien à nous amener à nous intéresser et à comprendre ce que cela comporte, même si certains aspects ne sont pas assez développés dans le jeu. Notamment l’histoire autour de la guerre des corporations qui reste assez obscure.
L’histoire principale nous pousse à nous débarrasser de la puce contenant le construct de Silverhand. Une tâche plus difficile qu’il n’y paraît puisque si quelqu’un se contente de simplement retirer la puce, V meurt dans la seconde. C’est alors qu’une course contre la montre démarre, pour tenter de trouver une solution à ce problème et faire en sorte que Johnny quitte la tête de V, tout en gardant V vivant bien évidemment. Dans cette quête, notre héros va avoir l’occasion de croiser divers personnages avec qui il peut potentiellement lier une amitié ou même une relation amoureuse.
Ce qui apporte une forme d’humanité à notre personnage et nous permet même de nous attacher à quelques PNJ qui sont totalement annexes dans cette quête principale. Néanmoins, en prenant le temps d’exécuter les missions secondaires importantes, on peut découvrir quelques détails sur la ville, ce qui a eu lieu par le passé et même en apprendre plus sur certains PNJ (notamment Johnny) et habitants de Night City et ses environs, avec des clans comme les Aldecaldos, qui peuvent d’ailleurs se révéler être des alliés très utiles. En réalisant ces quêtes annexes ainsi que les missions de l’histoire principale, on peut arriver à diverses conclusions, qui dépendront d’un choix final pour le moins complexe. Même si dans tous les cas, l’histoire ne se terminera pas forcément de la manière dont on l’aurait voulu.
Attachez vos ceintures, ça va secouer :
Si la quête principale bien qu’assez courte a été assez agréable à parcourir et à découvrir de même que les personnages principaux et secondaires, il n’empêche que l’ensemble du jeu souffre des nombreux bugs que l’on peut remarquer en jouant. Même si les quelques patchs déployés permettent de réguler un peu ces derniers et de limiter les crashs il n’empêche que même sur PS5, le jeu s’est montré assez instable. Certaines missions n’étaient d’ailleurs pas jouables en intégralité à cause d’un bug qui entraînait la disparition d’un PNJ essentiel au déroulement de la quête.
Ce n’est donc pas une légende qui traîne, il reste pas mal de travaille aux développeurs pour réussir à corriger tout cela. Graphiquement, le titre s’en sort plutôt bien mais n’est pas franchement aussi spectaculaire que ce que l’on avait imaginé en voyant les diverses images et vidéos de gameplay diffusées en amont de la sortie du titre. La conduite des véhicules est pour le moins archaïque, et l’IA des PNJ n’est pas une grande réussite. Dans la plupart des situations, les ennemis ont tendance à rester immobiles et tirer bêtement, quant aux civils, ils se contentent de se baisser et d’attendre en cas de fusillade juste à côté d’eux.
Néanmoins, on note le travail apporté pour créer une ambiance particulièrement futuriste, avec des écrans aux quatre coins de la ville qui diffusent des spots publicitaires assez chelou, ou encore les habitants qui se promènent avec des améliorations cybernétiques de manière parfaitement normale. Tout y est, le problème étant toujours ces bugs et cette qualité un peu décevante du titre ainsi que le manque de vie de la ville elle-même. Je m’explique, si les personnages que nous rencontrons comme Judy, Panam ou encore l’ancien pote de Johnny, Kerry, semblent bien vivants grâce aux quêtes annexes, il n’en va pas de même avec tous les PNJ que l’on rencontre totalement au hasard dans la ville. Prenons exemple de Red Dead Redemption 2, qui nous avait scotché lors de sa sortie. En regardant un peu les PNJ aux alentours, on pouvait avoir l’impression qu’ils poursuivaient un but, en gros, qu’ils étaient vivants en quelque sorte. Dans Cyberpunk 2077, les PNJ que l’on croise au détour d’une rue, semblent totalement dépourvus de but, ils se contentent de marcher et éventuellement se mettre à genoux bêtement lorsqu’un coup de feu résonne près d’eux. Rien qui ne puisse vraiment donner l’illusion de vie dans la ville de Night City et c’est franchement dommage.
Le jeu paraît donc bien vide si l’on se contente simplement d’explorer la ville, sans poursuivre de quête particulière. D’ailleurs concernant les quêtes en dehors de la mission principale qui est simplement grandiose, et des quêtes annexes liées à des personnages importants du jeu, les autres quêtes comme celles du NCPD et les contrats des fixers, font plus office de remplissage qu’autre chose. Elles sont simplement répétitives et n’apportent aucun background à l’aventure principale.
Le test
Cyberpunk 2077
On attendait beaucoup de Cyberpunk 2077 et malheureusement, nos attentes n'ont pas été totalement comblées. Si l'histoire principale et les quêtes annexes importantes du jeu sont prenantes et nous réserves de nombreuses heures de jeu, on déplore quand même les très nombreux bugs présents dans le titre ainsi que les crashs qui peuvent survenir de manière régulière sur le jeu. Graphiquement le titre s'en sort plutôt bien (du moins sur PS5) et l'ambiance futuriste instaurée par cet univers est tout simplement réussie. Néanmoins il manque quelques petites choses pour réussir à faire de Cyberpunk un RPG aussi costaud que The Witcher.
Les plus
- Graphiquement c'est quand même pas mal
- Une quête principale agréable à poursuivre
- Des quêtes secondaires qui apportent vraiment quelque chose à l'histoire principale
- Une ambiance réussie
- Bonne gestion de la vue subjective
Les moins
- De nombreux bugs qui viennent entacher notre expérience
- Ça crash méchamment
- Sensation de ville sans vie
- Le contrôle des véhicules
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