Malgré toutes ses qualités, Hollow Knight : Silksong tarde à convaincre sur cet élément majeur
Aussi raffiné que spectaculaire, Hollow Knight : Silksong séduit sur bien des points. Pourtant, un élément majeur freine encore son impact auprès des joueurs : la conception de sa carte.
Plus grand… mais pas forcément meilleur 📏
Team Cherry a mis les bouchées doubles pour offrir une suite plus ambitieuse que jamais. Hollow Knight : Silksong propose un monde immense, riche en zones, ennemis et secrets. Pourtant, cette générosité est aussi son plus grand défaut, la carte du jeu s’avère si vaste et exigeante qu’elle finit par décourager certains joueurs.
Là où le premier Hollow Knight proposait un équilibre subtil entre exploration et récompenses, Silksong pousse parfois trop loin son désir de grandeur.
Comme tout bon metroidvania, le jeu repose sur des allers-retours incessants. On débloque une compétence, on revient sur nos pas, et on ouvre de nouveaux passages. Sur le papier, rien de choquant, c’est la recette classique d’un Super Metroid ou d’un Castlevania: Symphony of the Night.
Le problème, c’est que dans Silksong, la progression se fait souvent attendre. Les petites victoires, comme un bonus de santé ou une nouvelle capacité, se font rares. Résultat, les longues errances sans but, ponctuées de combats exigeants mais peu gratifiants, donnent parfois la sensation de tourner en rond.

Comparaison avec Hollow Knight 🔄
La différence saute aux yeux lorsqu’on compare la carte du jeu original et celle de Silksong. Dans Hollow Knight, chaque zone semblait pensée pour encourager la découverte et offrir une progression régulière. Ici, l’immensité impressionne, mais elle finit par étouffer l’envie d’explorer.
Certains joueurs vont jusqu’à dire qu’ils doivent jouer plusieurs heures d’affilée pour sentir une avancée réelle. Et si le défi fait partie de l’ADN de la saga, ce manque de rythme rend l’expérience parfois frustrante.
Une économie qui accentue la frustration 💰
À cela s’ajoute une économie de jeu exigeante. Il faut constamment dépenser ses précieux chapelets pour acheter des cartes, des bancs ou encore des objets clés. Cette mécanique, déjà présente dans Hollow Knight, prend ici une ampleur plus marquée, renforçant la sensation que tout coûte trop cher par rapport aux récompenses obtenues.
Quand progression lente et contraintes économiques se combinent, l’exploration peut vite ressembler à un marathon.
Trop, c’est trop ? ⚖️
Il serait injuste de dire que Silksong échoue, son gameplay nerveux, sa direction artistique sublime et son ambiance unique en font une suite impressionnante. Mais la carte tentaculaire, aussi ambitieuse soit-elle, reste l’élément qui divise le plus.
On peut applaudir Team Cherry pour avoir vu grand, mais la question demeure, le jeu n’a-t-il pas sacrifié un peu trop de lisibilité et de rythme au profit de sa grandeur ?
Je suis tout à fait d’accord. Personnellement, j’ai fini le premier avec difficulté, mais là, beaucoup exigent en difficulté et temps. Je suis passé par un mod PC histoire de mieux profiter de l’histoire.
Personnellement j’adore l’exploration de Silksong. J’adore ce lvl design tortueux. En repassant dans des zones déjà explorées, on trouve encore plein de secrets ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais. Le problème avec Hollow knight Silksong c’est qu’il a le succès d’un jeu tout public alors qu’il est fait pour un public plus niche qui aime ce genre de choix tranché.