Ce nouveau RPG spatial offre une expérience multijoueur unique et palpitante : vous allez adorer
Sensation multijoueur inattendue, Wildgate transforme la course aux étoiles en ballet tactique à cinq contre cinq. Gestion de vaisseau, exploration sous tension et dogfights ciné : chaque manche raconte une histoire à mémoriser.
Wildgate réussit un pari rare, un RPG spatial où on vit une véritable aventure d’équipage. Sur une carte procédurale baptisée The Reach, des équipes de cinq joueurs gèrent, améliorent et défendent leur vaisseau tout au long d’une partie. Au fil de la progression, l’équipage passe des commodités de base à une machine de guerre personnalisée, grâce à une personnalisation de vaisseau riche et lisible.
Ensuite, tout se joue sur le terrain avec une carte qui regorge de points d’intérêt à explorer, laboratoires scientifiques, stations d’accueil ou encore cavernes d’astéroïdes. Les défis, eux, varient à chaque match avec des vagues d’ennemis ou des énigmes d’interrupteurs d’alimentation à activer, le tout sous la pression d’un oxygène limité. On se retrouve ainsi avec une boucle d’exploration/risque/récompense qui tient en haleine.
Chaque site nettoyé offre un jackpot concret, nouvelles tourelles, mods de coque (sécurité automatisée, béliers laser qui font fondre les boucliers), et gadgets de pilotage comme rayons tracteurs ou turbines personnelles pour voltiger plus vite en apesanteur. Grâce à des animations volontairement exagérées et un tir à la première personne facile à prendre en main, l’exploration et les combats contre l’IA ou d’autres joueurs restent immédiatement fun.
Des combats aériens cinématographiques et tactiques
La promesse clé ? Des combats aériens à plusieurs équipiers, à la fois spectaculaires et exigeants. Tandis que certains membres réparent, d’autres manient les tourelles ou orchestrent la navigation. C’est un ballet coordonné où chaque rôle compte. Et lorsque tout s’aligne, la sensation est unique, on touche à ce mélange de tension et d’adrénaline que peu de jeux multijoueur savent générer.
Pour gagner, deux options, survivre à tous les autres vaisseaux ou s’échapper avec l’Artéfact. Il est tentant de foncer tête baissée; pourtant, guetter une équipe trop pressée et l’intercepter sous une tempête d’astéroïdes ou au couvert d’une nébuleuse s’avère souvent plus malin. La dimension multijoueur PvPvE incite autant à la lecture du terrain qu’à la prise de risques.
La direction, l’upgrade et la maintenance du bâtiment nécessitent une attention constante. Au centre, le réacteur, activé, il peut réparer la coque; piraté par l’ennemi, il déclenche un compte à rebours d’autodestruction. Autre point intéressant, un simple bouton permet de se téléporter vers le vaisseau-mère, forçant les assaillants à se coordonner pour réellement désorienter l’équipage adverse.
Quand la coordination est au rendez-vous avec une équipe familière, on entre vite en état de flow. Cependant, la dynamique peut s’effriter quand on joue avec des inconnus — un risque inhérent mais assumé par la proposition.
Quelques mois après le lancement, le matchmaking met parfois un peu plus de temps, mais réunit généralement un équipage en quelques minutes. La plupart des joueurs restent silencieux; heureusement, un système de ping assure le minimum vital. Néanmoins, ce dernier peine à suivre le chaos des affrontements entre joueurs. Malgré tout, submerger un équipage adverse reste un moment d’extase, même sans comms optimisées.
Progression : des « prospecteurs » à maîtriser
La progression passe par le déblocage de prospecteurs, des personnages aux capacités uniques et bonus passifs, d’équipements, d’armes et d’objets cosmétiques. Chacun apporte un style distinct et pousse à varier les stratégies:
- Adrian, pillard équipé d’un jetpack (à la place du Maghook), parfait pour les incursions agressives.
- Venture, robot d’exploration, ne consomme pas d’oxygène et brille sur les missions prolongées.
- Sal, un axolotl en combinaison façon bocal, déploie un buff idéal pour une stratégie défensive axée sur la réparation.
Chaque profil est satisfaisant à maîtriser. Cependant, certains, comme Adrian, sont plus populaires, ce qui entraîne parfois des compositions d’équipe déséquilibrées. Rien d’insurmontable, mais un point d’équilibrage à surveiller.
Wildgate se distingue par son rythme parfois imprévisible, conséquence naturelle d’une carte procédurale et de comportements joueurs changeants, mais aussi par la qualité de ses sommets où vous devez travailler de concert pour résoudre des scénarios corsés, récupérer de nouveaux modules puis livrer des duels spatiaux où chacun tient un rôle précis. Le résultat ? Des affrontements souvent à couper le souffle, mémorables, et une envie d’y retourner pour gratter ce petit avantage qui fera la différence la prochaine fois.
Eh bien voila, malgré quelques accrocs (équilibrage perfectible, dépendance aux communications), l’alchimie signée Moonshot Games fait mouche, gagner une manche âprement disputée est à la fois gratifiant et mémorable. Et c’est précisément ce qu’on attend d’un jeu taillé pour les histoires d’équipage.
